Le premier grand prix de F1 en Australie était très attendu. À la loupe ce week end le duel Rosberg-Hamilton, l’arrivé de Haas mais aussi … le retour de Renault en tant que constructeur.
« We didn’t score points today but we weren’t far off. That’s definitely the next target. » – https://t.co/BqR7rkvqgt pic.twitter.com/xXuDcB1SKH
— Renault Sport F1 (@RenaultSportF1) 20 mars 2016
« Nous n’avons pas marqué de points aujourd’hui mais nous n’en étions pas loin. C’est définitivement notre prochain objectif. »
Renault ne voulait plus être qu’un simple motoriste « Il faut d’abord se rappeler que nous avons opté pour la position de motoriste en 2010, après la crise financière, » précise Carlos Ghosn, président de la marque au losange. « À cette époque, beaucoup d’autres constructeurs ont tout simplement abandonné la Formule 1, comme Toyota, Honda et BMW. Nous non. »
Mais quelles sont les motivations de ce retour ? Elles ne sont surement pas sportives: « Notre objectif est d’améliorer et booster l’image de marque. Pour cela il y a deux moyens de le faire. D’une part, avec de la publicité et du marketing classique. D’autre part d’une manière plus indirecte, grâce au sport. La visibilité que nous recherchons, nous pouvons l’obtenir avec le sport auto avec des coûts moindres. C’est une bonne opération »
La Renault Kwid, une voiture spécialement conçu pour le marché indien, est vendu à 3500€
Renault essaye donc par le biais de cette opération de pénétrer les marchés des pays émergents comme l’Inde, la Chine ou encore le Brésil. Mais avec 300 millions investis annuellement pour les 9 prochaines années Renault espère récupérer cette somme par tous les moyens. Grace à son statut « d’historique », la marque engrangera, par exemple, entre 30 et 40 millions d’euros de droits télés. Également à la recherche de nouveaux sponsors Renault ne compte pas s’arrêter la.